En direct live de Strasbourg et sans filet, Loïc Ponceau nous parle aujourd’hui d’Elemental 7, œuvre audiovisuelle glanée au fil de la lecture d’Art Sexe Musique de Cosey Fanni Tutti, lui permettant de réfléchir à l’objet Throbbing Gristle et aux fragments suivant son implosion.
Il y a bien des lunes, Marc-Aurèle Baly avançait, assuré, que les performances bruitistes et synthétiques du duo formé par Jo Tanz et Laurent Gérard comptaient parmi les plus belles choses à entendre en France – sans que cela ne justifie pour autant une béatification de ses auteurs. L’Histoire lui a évidemment donné raison.
À celles et ceux qui pensent que la la recherche de l’inouïe est peine perdue, Mathias Kulpinski répond, à très juste titre : zaag kick ! Ce matin, notre contributeur nous en dit donc plus, exemples à l’appui, sur cette incarnation hautement commerciale et bruiteuse du hardcore néerlandais, quelque part entre Tiësto et Hanatarash.
Méta-hédoniste la recherche de l’ultime satisfaction, Nils Maisonneuve se plonge aujourd’hui pour vous dans l’œuvre de The Modern Institute, groupe à l’origine d’une musique froide et moqueuse, ouvragée avec soin. Une question, à laquelle notre contributeur tente de répondre, subsiste : mais de qui se moque-t-on ?
Avant de passer dans la catégorie poids lourd du rap indé, le label Rawkus a, durant ses deux premières années, publié une série de disques de musiques post-industrielles britanniques. Loïc Ponceau nous parle d’un de ceux-ci, Recurrence & Intervention de John Everall : un album impliquant de nombreux protagonistes, symbole de la vitalité de ces musiques sur les premières années de la décennie 90.
En ces derniers jours au sein de la saison intense, votre G.O Ponceau vous propose un mix-résumé toute voile dehors où se croisent chansons fiévreuses vietnamiennes, tubes pour tentes Trigano et égarement post-industriels caniculaires.
À l’occasion de l’ouverture de l’exposition « Contre-Bande : musiques alternatives et culture cassette en Auvergne Rhône-Alpes 1980-1999 » accueillie ces jours-ci à la Bibliothèque municipale de Lyon, nous sommes allés poser quelques questions bien senties au jeune homme à l’origine de l’événement, Simon Debarbieux, qui nous a parlé mail art, indus et préservation d’un patrimoine régional oublié.
Un titre taquin pour un disque qui l’est beaucoup moins, signé de la turntablist Marina Rosenfeld, réalisé en partie avec la Jamaïcaine Warrior Queen, et qui évoque de fait les fantômes de la musique déjà bien hantée qu’est l’illbient, cet hybride de dub, d’indus et de rap né à New York dans les années 1990.
Ronchon et déterminé comme un syndicaliste SUD rail, Loïc Ponceau ajoute sa pierre à l’édifice démarré la semaine dernière par Étienne Menu. Il en profite pour nous parler d’une chanson en forme de résolution pour l’année à venir, cadrant bien avec son esprit du moment : « J’reste une Hard » de Nasty. Et bonnes fêtes !
Notre contributeur-aventurier Thomas Dunoyer de Segonzac signe une liste-poème qui donne envie d’écouter l’Œuvre désintégrale du poète sonore François Dufrêne. Une œuvre comme un monde de viscères, avec la voix comme élément central.
Frapper vite et dur : c’est le projet de l’“autre hardcore” de Yann Dub et Explore Toi, musiciens français auxquels les éditions Gravats consacrent une rétrospective, Nation de la Boue. Un disque posant les contours d’un univers musical qui ne transige pas, refuse, et prend l’autoroute techno à contresens.
Musique Journal a aujourd’hui la joie d’accueillir une nouvelle contributrice, Alice Butterlin, qui nous parle de la musicienne franco-argentine Fiesta en el Vacío et de son album Miraflores.
World-metal béarnais, blackgaze, résurgences thrash ou Oi!, et même quelques riffs sous dubstep : la France du metal est toujours bien portante grâce à Dirge, Fléau, Grorr, Nature Morte, Intraveineuse et Violence.
Musique Journal n’avait jusqu’ici jamais vraiment parlé de metal. Alors aujourd’hui Rod Glacial règle le problème en recommandant cinq sorties françaises. Ça va du metal hardcore de Worst Doubt au metal synthétique de Perturbator en passant par le BM de Seth et le doom/sludge de Demande à la poussière. En résumé : un vrai confinement dans le confinement.