Entre Soul II Soul, la new jack et la Jamaïque, il y a l’ultime LP de la formation londonienne Loose Ends. Un disque dont deux morceaux, en particulier, donnent envie de vivre en eux, voire de faire corps avec eux.
Ce dimanche, parlons peu parlons pop avec Umberto Tozzi, patron inégal de la discipline qui sur Heterogene, album de 2006 aussi somptueux qu’embarrassant, se révèle plutôt habile au jeu de la disparition – ce qui ne l’empêche pas d’invisibiliser sans vergogne.
Le Britannique Andy Shafte et feue la Française Pascale Hospital formaient un duo oublié des années trip-hop en France : Âme Strong. Leur unique album, un peu boudé à sa sortie en 1996, mérite aujourd’hui d’être réécouté et apprécié pour la façon tragique et quasi psychédélique qu’il avait de raconter les affres de la passion, dans un cadre chic et jazzy qui ne s’y prêtait pas forcément.
La sainte patronne du hobo chic a, dans le « down » de sa carrière et comme le titre de cet article le rappelle, tenté des trucs. Exégèse d’une œuvre peu connue donc, Ghostyhead, toutefois remplie d’expérimentations belles et audacieuses.
En 2019, Beacon Sound rééditait Euphoria, premier album du groupe Insides. Sautant sur l’occase, Étienne Menu en profitait alors pour revenir sur cette œuvre inaugurale très ambient-pop mature du duo impudique de Brighton.
En 1995, Luke Vibert aka Wagon Christ sortait l’album de trip-hop parfait, mais il semble que l’histoire l’ait un peu oublié. Pourtant cette collection de fantaisies infantiles et psychédéliques se révèle indispensable aujourd’hui, en cette époque de pathos pseudo-adulte.