Non content d’être l’un des disques les plus renversants des seventies, Hejira de Joni Mitchell est aussi un récit de voyage formidablement juste et réussi, dont nous parle aujourd’hui Antoine Kharbachi.
Julie Ackermann est littéralement ravie face aux interrogations mélodramatiques d’un duo suédois qui compose de la trance comme Christopher Nolan réalise des blockbusters critiques.
Marc-Aurèle Baly pense que les performances bruitistes et synthétiques de ce duo comptent parmi plus belles choses à entendre en France en ce moment, mais que ce n’est pas une raison pour faire de ses auteurs d’insupportables Grands Monsieurs de la musique.
La deuxième ville suédoise est en train de devenir la plaque tournante de la pop concrètement indie, celle que personne n’écoute ou presque, à basse fidélité et à haute intensité. Hervé Loncan nous parle d’un de ses plus fiers représentants, JJ Ulius ou JJULIUS, qui est aussi la moitié de Monokultur (mais qui n’est pas du tout un alias de SCH).
World-metal béarnais, blackgaze, résurgences thrash ou Oi!, et même quelques riffs sous dubstep : la France du metal est toujours bien portante grâce à Dirge, Fléau, Grorr, Nature Morte, Intraveineuse et Violence.
De retour d’un long voyage en Amérique latine, Victor Taranne nous fait découvrir Simone Sou. Une chanteuse et musicienne de São Paulo en laquelle il voit une sorcière au contact des esprits, via son jazz fusion faussement FIP et réellement habité.
En 1996, une anthologie du fameux label Mastercuts défrichait la jungle en guimauve du jazz lite nippon.
Musique Journal n’avait jusqu’ici jamais vraiment parlé de metal. Alors aujourd’hui Rod Glacial règle le problème en recommandant cinq sorties françaises. Ça va du metal hardcore de Worst Doubt au metal synthétique de Perturbator en passant par le BM de Seth et le doom/sludge de Demande à la poussière. En résumé : un vrai confinement dans le confinement.
Musique Journal vous propose aujourd’hui une trouvaille merveilleuse, sortie des limbes des années 80 anglaises : il s’agit de Janet Sherbourne et de ses chansons pop, vocalises jazz et essais synthétiques.
Le guitariste au brushing le plus éblouissant de toute la scène jazz a signé en 1982 avec son groupe un album que FIP aurait pu passer en boucle 24/24, personne n’aurait été se plaindre. En tout cas c’est le disque que nous avons choisi pour ouvrir cette deuxième saison de Musique Journal, avec un nouveau site ! Très bonne rentrée à tous.