Loïc Ponceau découvre un disque estival mais quasi pas référencé, signé d’un duo cap-verdien basé au Portugal. Il fait remonter au passage ses souvenirs d’une jeunesse passée dans une aire incontestablement lusophone du Val-de-Marne.
Aujourd’hui embarquons pour un archipel, n’importe lequel, et laissons nous saisir par la musique étonnamment rythmique et libre de Daniel Silva, auteur de deux très beaux albums sur le label Discrepant, sous les alias de Serpente et Ondness.
Après le jazz digital auvergnat il y a deux semaines, place aujourd’hui à un disque des années 90 mêlant « musique de bouche » issue de la tradition écossaise et arrangements électroniques proches de la trance ou de la techno. Pierre-Arthur Michau y entend, via ces canaux improbables, une révélation du répertoire gaélique.
Un hyper-obscurité hip-house de Chicago revient dans la lumière grâce au label canadien Mixed Signals, et se révèle un chef-d’œuvre de suspension des genres et de la temporalité.
La Turinoise Linda Di Franco voulait devenir réalisatrice, mais pour espérer y arriver elle a dû accepter de chanter. Un chagrin d’amour plus tard, elle laissera deux tubes de pop susurrée qui feront le bonheur des afters d’Ibiza.
Le guitariste au brushing le plus éblouissant de toute la scène jazz a signé en 1982 avec son groupe un album que FIP aurait pu passer en boucle 24/24, personne n’aurait été se plaindre. En tout cas c’est le disque que nous avons choisi pour ouvrir cette deuxième saison de Musique Journal, avec un nouveau site ! Très bonne rentrée à tous.
Le post-rock par anticipation, une spécialité méconnue de la préfecture de la Loire.