En septembre 2018 mourait Djamel Allam, véritable légende de la chanson kabyle. Six mois plus tard, Étienne Menu revenait sur Les rêves du vent, album sorti quarante ans plus tôt et d’une générosité sonore sans pareille, entre soul berbère, jazz-rock virtuose et production « qualité française ».
Dans une excursion périlleuse sur les rives de la pop post-moderne, Etienne Menu évoque l’indie des années 2000 et ses courants plus ou moins écoutables, pour nous entretenir d’une œuvre ambivalente, audacieuse à défaut d’être parfaite : Eggs, second et dernier album du groupe scandinave Oh No Ono.
Pour clôturer une semaine sous le signe de la musique qui balance grave, intéressons-nous ce dimanche, après James Brown, à Groovy, le pas de côté funky, spatial et régressif de Dan Burke, laborantin appliqué de l’expérimentation indus.
La musicienne rouennaise Marie-Ange Cousin a sorti en 1980 un merveilleux premier album qui parle de grossesse, d’enfantement, d’allaitement et d’amour du nourrisson sur fond de jazz-prog basse-fidélité, tantôt virevoltant tantôt moite. Un disque qui plonge dans les profondeurs de la maternité, ça nous change du dad-rock !
Nous revoici enfin après plusieurs semaines de silence ! La vérité, vous nous avez manqué.e.s. Pour redémarrer, nous vous proposons un long texte personnel et un peu épique de Flo Spector. Une ode aux disquaires poussiéreux et aux bacs à soldes d’ici et d’ailleurs, aux pulsations de l’inconscient, et surtout à l’underground virtuose et perché des seventies françaises, où Flo Spector nous raconte comment il a suivi son destin de chineur de disques sans assistance digitale.
Pour nous parler de la troupe sensuelle, virtuose et psychédélique de l’Uruguayen Nico Selves, Pierre-Arthur Michau enfile sa plus belle tenue d’explorateur mental de contrées musicales (presque) inexplorées.
World-metal béarnais, blackgaze, résurgences thrash ou Oi!, et même quelques riffs sous dubstep : la France du metal est toujours bien portante grâce à Dirge, Fléau, Grorr, Nature Morte, Intraveineuse et Violence.
Luc Marianni et Jacques Jeangérard, les soldats inconnus de l’ambient germanophile des années 70.
Le post-rock par anticipation, une spécialité méconnue de la préfecture de la Loire.
Un disque qui fait l’effet d’un power smoothie si on le consomme au lever du soleil.