Un disque magnifiquement altéré pour accompagner votre weekend de trois jours et d’armistice : l’album de Parasite Jazz, trio all-star – et élargi – qui pose, dans son auguste déficience, une alternative très sérieuse à l’illbient new-yorkaise.
En tournée européenne au sein du trio groupe de lecture, Loïc est tombé un soir à Bruxelles sur une performance d’un jeune natif de Leeds adepte du freestyle collagiste : Theo Gowans, aka Territorial Gobbing. Le coup de foudre a été immédiat pour le musicien-thésard et aujourd’hui il se confie en exclusivité à Musique Journal.
Collecter et transmettre en disant merde aux profits : voici les missions que se sont donnés, de deux manières pas mal différentes, Maître Selecto et Zad Kokar, deux camarades contrebandiers hyperactifs et appliqués.
Ce dimanche, petit pas de côté : Loïc Ponceau exhume une de ses archives personnelles – un concert de SSM enregistré dans un appartement bruxellois – et nous éclaire sur sa pratique de collectage et la façon dont celle-ci façonne sa compréhension du musical.
Loïc Ponceau nous fait écouter l’épopée synthétique et pleine de chair racontée par Augustin Soulard, aka Melcòr, sur son récent album Îl!es, sorti chez Le Cabanon.
Ancrée dans la mythologie basque et polysémiquement concrète, la musique de Clarice Calvo-Pinsolle aka Lamina agit avec finesse et simplicité sur des mondes sonores épars et nos imaginaires. On écoute ensemble son album Amalur, sorti l’année dernière sur le label Complex Holiday.
Retour sur un projet initié vers 2016 par le label et collectif Outreglot, et sorti quatre ans plus tard. Une collecte d’enregistrements très loin de la compilation-statement, où les formes fixes et les genres ne sont clairement pas la priorité, et où les musiciens alimentent leurs travaux de leur pratique des arts visuels et leurs rapports aux espaces de création et de diffusion.
Pierre-Arthur Michau nous parle aujourd’hui du Français Gyeongsu et de son fascinant mini-LP de pop (principalement) instrumentale, qu’on a envie de remettre à peine fini pour en scruter à nouveau les entrailles, sur fond de tonnerre et de pluie battante.
Le premier numéro du fanzine Ventoline donne la parole à des femmes qui adorent la musique mais qui jusqu’ici ne s’étaient pas senties très autorisées à en parler.
Pop mexico-américaine et fait divers tragique : voici l’histoire de Selena, la reine défunte de la musique tejano.
Aujourd’hui Musique Journal se transforme en Gala meets Faites entrer l’accusé avec l’histoire d’un couple de chanteurs au destin funeste : Nina & Frederik.
Au delà du gros hit « Teardrops », le duo soul des années 80 avait enregistré aux Compass Studios un album un peu oublié en 1988. Un disque dont l’apparente fadeur cache des merveilles d’écriture et de bouleversantes nappes de synthé.
Pour finir la semaine, direction Lima, au Pérou, pour y découvrir la princesse du folklore local, Alicia Delgado, et vous raconter au passages trois histoires pas très drôles mais néanmoins fascinantes.
Aujourd’hui, Maxime Jacob nous parle d’un classique ignoré de la house de Chicago, de l’obscure histoire de son auteur Joe Lewis, et du révisionnisme bisounours qui caractérise certains fans de dance music originelle.