Tel un Steven Spielberg caribéen, Loic achève aujourd’hui sa lettre d’amour au lovers rock en sélectionnant ses morceaux d’Aisha, chanteuse anglaise affiliée depuis des décennies au label Ariwa de Mad Professor.
Loïc Ponceau nous invite aujourd’hui à nous abreuver à la source du lovers rock très pur d’une trilogie d’albums signés Vivian ‘Sugar Love’ Jones, petits miracles d’équilibre entre ruffness digitale et caresses vocales, à la fois sublimation du sentiment amoureux et véritable précipité de sa physicalité.
Loïc Ponceau nous raconte aujourd’hui comment le livre For Space de la géographe britannique Doreen Massey proposait en 2005 une nouvelle et révolutionnaire pensée de l’espace, qui lui a permis entre autres choses de mieux comprendre et sentir le premier album du groupe I-Level, un bijou de sophistifunk qui navigue avec classe dans des eaux situées entre la Sierra-Leone, l’Angleterre, New-York et la Jamaïque.
Après une petite semaine sabbatique et un jour férié, voici aujourd’hui deux perles audiovisuelles jamaïcaines, excavées sur YouTube, qui donnent envie de faire la fête « comme avant ».
Avec le label I Grade, le groupe Midnite a mis les îles Vierges américaines sur la carte du reggae roots, jusqu’à en devenir un mètre étalon dans les années 2000. On écoute aujourd’hui l’admirable voix de feu son chanteur Vaughn Benjamin sur leur album Rule The Time, à la production somptueuse.
De quelles « racines » parle-t-on exactement quand on évoque le reggae « roots » ? Maïssa Daoudi semble y deviner un phénomène à la fois historique et minéral, qu’elle entend résonner, dans le deuxième album du trio Culture, depuis les profondeurs telluriques.
Alors que Tonton David nous a quittés il y a peu, nous vous recommandons aujourd’hui le premier album de son ami Pablo Master : un trésor du reggae français sorti en 1987 et produit par une sommité du dub britannique.
Maxime Jacob nous raconte comment il s’est découvert en 2020 une passion pour le reggae et pour le dub, notamment grâce à la musique du mystérieux projet Seekers International, qui malaxe jungle, dancehall et lovers rock.
Un mix magistral quoique bref, consacré au « Aaliyah riddim » inspiré aux Jamaïcains par le classique R&B que Timbaland avait produit pour la chanteuse en 1998.
Pop mexico-américaine et fait divers tragique : voici l’histoire de Selena, la reine défunte de la musique tejano.
Musique Journal, conjointement avec les Siestes électroniques, ouvre aujourd’hui une série hebdomadaire consacrée à la musique et au soin, en nous plongeant pour commencer dans des enregistrements de musique spirituelle jamaïcaine du milieu du XXe siècle.
Aujourd’hui Musique Journal se transforme en Gala meets Faites entrer l’accusé avec l’histoire d’un couple de chanteurs au destin funeste : Nina & Frederik.
Quoi de mieux qu’un bon album de lovers rock pour finir la semaine dans la sweetance la plus totale ? Rien de mieux, si ce n’est DEUX bons albums de lovers rock, que Musique Journal vous recommande aujourd’hui, signés l’un comme l’autre par la chanteuse britannique Kofi et produits par Mad Professor.
Au milieu des années 80 sont apparues plusieurs « female deejays » dans le monde très masculin du dancehall jamaïcain. Musique Journal a tendance à penser que c’est à travers leurs voix que le genre a touché les sommets. La preuve en une playlist.
Ce matin, nous vous proposons de découvrir ou redécouvrir quelques productions de Harry Mudie, producteur de reggae amoureux des arrangements pour cordes, qui travaillait entre autres avec King Tubby, John Holt ou Gladstone Anderson.
Au delà du gros hit « Teardrops », le duo soul des années 80 avait enregistré aux Compass Studios un album un peu oublié en 1988. Un disque dont l’apparente fadeur cache des merveilles d’écriture et de bouleversantes nappes de synthé.
Pour finir la semaine, direction Lima, au Pérou, pour y découvrir la princesse du folklore local, Alicia Delgado, et vous raconter au passages trois histoires pas très drôles mais néanmoins fascinantes.
Avec les producteurs SKRSINTL et Duppy Gun, le chanteur jamaïcain I Jahbar propose, aux côtés de quelques amis, un reggae digital qui brille de reflets bucoliques et résonne de sonorités pas toujours très validées par le règlement officiel du Conservatoire de Kingston.
Aujourd’hui, Maxime Jacob nous parle d’un classique ignoré de la house de Chicago, de l’obscure histoire de son auteur Joe Lewis, et du révisionnisme bisounours qui caractérise certains fans de dance music originelle.
Songwriteuse pour la Motown et moitié d’Ashford & Simpson, Valerie Simpson a sorti en 1972 un morceau génial, mais dont les textes ne lui ressemblaient pas du tout. Et puis il est devenu un petit classique en Jamaïque.