Dans un texte incarné s’adressant directement au musicien, Thomas D2S (pour les jeunes) revient sur la figure et l’œuvre de Julius Eastman, acteur génial et révolté de la nouvelle musique américaine du XXe siècle, dont les créations sont restées longtemps inconnues.
Frapper vite et dur : c’est le projet de l’“autre hardcore” de Yann Dub et Explore Toi, musiciens français auxquels les éditions Gravats consacrent une rétrospective, Nation de la Boue. Un disque posant les contours d’un univers musical qui ne transige pas, refuse, et prend l’autoroute techno à contresens.
L’an dernier sortait sur Antinote l’anthologie Studiolo d’Ygal Ohayon, qui s’intéressait à la house italienne dite « afro-cosmic » des années 90. Musique Journal a concocté aujourd’hui une playlist dans la même veine, mais en encore plus cheesy, et encore plus riche en saccharose. Une sélection « dolce E formaggio », comme on dit là-bas.
Dan Bensadoun, nouvel auteur pour Musique Journal, nous parle de Plux Quba, album signé du Lisboète Nuno Cannavaro, sorti en 1988 puis vénéré par Jim O’Rourke et la scène glitch/IDM au tournant du millénaire.
Pop mexico-américaine et fait divers tragique : voici l’histoire de Selena, la reine défunte de la musique tejano.
Pour celles et ceux qui sont encore ici, nous vous proposons en ce désert estival de faire escale dans une oasis genévoise : le Mega Wave Orchestra, un fascinant projet jazz électronisant réédité par le label parisien Libreville. Et de compléter avec une anthologie tout aussi helvète, Intenta, qui elle passe en revue la scène électronique underground eighties du pays.
Un post consacré aujourd’hui à un couple d’Anglais qui, s’ils ne « font » pas de musique, cherchent et jouent des disques rares et géniaux, et en parlent avec passion et simplicité sur leur compte Instagram.
Aujourd’hui Musique Journal se transforme en Gala meets Faites entrer l’accusé avec l’histoire d’un couple de chanteurs au destin funeste : Nina & Frederik.
Au delà du gros hit « Teardrops », le duo soul des années 80 avait enregistré aux Compass Studios un album un peu oublié en 1988. Un disque dont l’apparente fadeur cache des merveilles d’écriture et de bouleversantes nappes de synthé.
Dernier épisode des bilans Musique Journal avec aujourd’hui notre catégorie-reine : celle des anthologies. Un marché qui a brillé plus d’une fois au cours des années 10, en exhumant des mondes entiers de merveilles inconnues enregistrées jadis, et qui nous ont donné le pouvoir d’illuminer nos mélancolies.
Pour finir la semaine, direction Lima, au Pérou, pour y découvrir la princesse du folklore local, Alicia Delgado, et vous raconter au passages trois histoires pas très drôles mais néanmoins fascinantes.
Aujourd’hui, Maxime Jacob nous parle d’un classique ignoré de la house de Chicago, de l’obscure histoire de son auteur Joe Lewis, et du révisionnisme bisounours qui caractérise certains fans de dance music originelle.
Avec le NSRD puis en solo, Hardijs Lediņš a fabriqué sans que personne ne le lui demande les premiers morceaux électroniques à voir le jour dans cette ancienne république balte de l’URSS.