En l’an de grâce 2020, Hervé Loncan évoquait la beauté insaisissable du deuxième album de It’s Immaterial, formidable groupe anglais sophistipop semi-oublié – hormis pour leur tube mineur « Driving Away From Home » peut-être. Une ouverture de semaine dans la torpeur anglo-baléarique pour se redonner du courage, et par le fringant maestro de la saudade en personne, s’il vous plaît !
Pour la fin de semaine, place à la jeunesse ! Loïc Ponceau s’enthousiasme aujourd’hui pour les balles afropop haute-vélocité (et beaucoup trop chargées en sucre pour son métabolisme) de Merveille et d’Highlyy, deux chanteuses estampillées TikTok qui excellent dans l’hybridité langagière et une certaine ergonomie frondeuse du verbe – à la congolaise, quoi !
En septembre 2018 mourait Djamel Allam, véritable légende de la chanson kabyle. Six mois plus tard, Étienne Menu revenait sur Les rêves du vent, album sorti quarante ans plus tôt et d’une générosité sonore sans pareille, entre soul berbère, jazz-rock virtuose et production « qualité française ».
À celles et ceux qui pensent que la la recherche de l’inouïe est peine perdue, Mathias Kulpinski répond, à très juste titre : zaag kick ! Ce matin, notre contributeur nous en dit donc plus, exemples à l’appui, sur cette incarnation hautement commerciale et bruiteuse du hardcore néerlandais, quelque part entre Tiësto et Hanatarash.
Au cœur de l’aujourd’hui mythologique confinement de 2020, Fanny Quément écrivait au sujet de quatre morceaux fort différents les uns des autres et qu’elle ne pouvait pas s’arrêter d’écouter. Elle en profitait au passage pour parler radio DIY de circonstance, écoute créatrice, ritournelle et circulation des boucles.
Est-il possible de raconter mieux notre époque qu’en visant à la vacance paradoxalement illuminée du propos ? C’est ce que se demande en cette fin de semaine Loïc Ponceau, fervent adepte d’un bodhisattva lui-même adepte du Hennessy (Hamza), à propos d’un des évangiles de ce dernier (1994).
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