Cet été, j’écoute ça (a.k.a : bonnes vacances)

Musique Journal -   Cet été, j’écoute ça (a.k.a : bonnes vacances)
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Ça fait maintenant cinq mois que Musique Journal a commencé et je crois qu’il est temps de prendre quelques vacances, on va dire cinq semaines, je pense que c’est réglo. J’éprouve une certaine fierté en voyant ce projet tenir la route et je suis ravi que ça intéresse des gens. Je me sens également très content d’avoir convaincu des gens très doués d’écrire gratuitement et je les remercie du fond du cœur : Hervé, Julien, Renaud, Manon, Monplaisir, Rod, Sarah, Antoine, Maxime, Victor, Pierre, Virgile, Guillaume. Et puis surtout merci au binôme de prénoms composés rares qui assure grave derrière moi, j’ai nommé Jeanne-Sophie et Fanny-Romy, et puis merci beaucoup aussi à Charlotte, Nicolas, Matthieu ainsi qu’à l’inévitable Samuel et à ses 700 mails par jour.

Bref, Musique Journal ne part pas non plus complètement, on va continuer à poster disons une fois par semaine, et puis je fais aussi une émission sur France Culture du 29 juillet et 2 août.

En attendant voici quelques disques à écouter cet été.

V/A – Computer Incarnations for World Peace Vol. 1 [compiled by Jazzanova & Gerd Janson, 2007]

Je crois que même les deux volumes de Outro Tempo ne passent pas aussi bien en cette période : cette anthologie de 2007 recueille des morceaux électroniques du début des années 80, utopiques, peu aisés à classer dans tel ou tel genre mais tous très sympathiques – et donc je crois que le terme technique pour désigner un truc à la fois utopique, inclassable, sympa c’est « cosmic ». Au programme on a Ray Barretto, Jean-Luc Ponty, Aksak Maboul et Will Powers, c’est un peu n’importe quoi mais c’est génial.

SNOOP & DAM-FUNK – 7 Days of Funk (Stones Throw, 2013)

Un album tellement évident – le meilleur rappeur de L.A. et le meilleur producteur de L.A., comment pourrait-il en être autrement – mais qui n’a pas fait plus de bruit que ça, peut-être parce que les gens préfèrent se toucher sur Kendrick et Flying Lotus qui rendent hommage à Pharoah Sanders. Y a même un featuring de Steve Arrington de Slave et Aurra, putain.

V/A – Follow the Sun (Anthology, 2018)

Sublime anthologie d’obscurités psyché/folk etc venues de l’Australie des 70s. Tous les morceaux sont des tubes. Plutôt conseillé pour la fin août parce qu’il y a, derrière la chaleur, un sentiment de descente miragesque qui peut faire un peu mal si vous vous mettez ça pour aller rider en bagnole là aujourd’hui par exemple, en début d’après-midi. Le même label vient de sortir une autre super anthologie dans le même esprit, mais centrée sur les Ricains, qui s’appelle Sad About The Times.

VANESSA DAOU – Zipless (MCA, 1995)

Là j’abuse un peu, vous allez trouver, mais ce disque me plaît trop, dans un esprit « ce boutique hôtel de Palm Springs présente vraiment de belles prestations ». C’est un album de dowtempo avec Vanessa Daou qui lit des textes de la poétesse Erica Jong. C’est en grande partie produit par son mari Peter Daou, qui après avoir fait certaines des meilleures productions de Nu Groove est devenu conseiller diplomatique pour Obama (ou un truc comme ça mais là j’ai pas mon chargeur et j’ai plus que 7% de batterie). C’est superbe, je sais que vous comprendrez ce que je veux dire quand vous l’écouterez dans un hall d’aéroport où vous changerez d’avion ou au volant d’une Ford Focus de location.

V/A – Pacific Breeze : Japanese City Pop, AOR & Boogie 1976-1986 (Light in the Attic, 2019)

Alors là, juste avec cette compile, vous pouvez carrément passer tout l’été, c’est varié, c’est plein de fantaisie, ça sonne à la fois tendrement rétro et hyper moderne, disco dionysiaque et pop apollinienne, c’est vraiment un pays merveilleux, prenez votre billet, c’est pas cher, et puis c’est conseillé par les toubibs de chantonner en japonais en période de canicule.

Voilà, très bonnes vacances à tous, Musique Journal vous embrasse !!!

Les rêveries du chineur de house solitaire

Ce matin Musique Journal vous propose un assortiment musical garanti 0% prise de chou : on écoute de la bonne vieille house, de la bonne deep techno, et même un sympathique combo acid + Miami Bass dont vous nous direz des nouvelles si vous comptez passer vos vacances en 1995.

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Musique Journal - Pharrell et les années 10 : la consécration d’un fantôme

Pharrell et les années 10 : la consécration d’un fantôme

Antoine Kharbachi revient aujourd’hui sur le destin de Pharrell Williams au cours de cette décennie, qui a commencé pour lui par le leak d’une version live de son premier album solo, rejouée avec ?uestlove et James Poyser sous le nom des Yessirs.

Catherine, Fred, Marc et Robert

On ne réécoute sans doute pas assez Marc & Robert, troisième album des Rita Mitsouko. Après le carton de The No Comprendo, le duo parisien avait tenté quelque chose d’autre : inégal, le résultat contient des moments non pas de grâce, mais de fièvre, de peine et de laideur qui le rendent très singulier dans le paysage francophone, et même dans la discographie des Rita. 

Musique Journal - Catherine, Fred, Marc et Robert
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