Turner Williams Jr. – Ensoleillée (Les Disques Omnison)
Turner Williams Jr est un musicien originaire d’Alabama vivant aujourd’hui à Marseille. Il joue du Shahi Baaja, un instrument traditionnel indien électrique relié à des pedales d’effets. Sa musique, malgré le potentiel des repères géographiques cités plus tôt, n’est pas si simple à essentialiser. Dans ses excellentes notes de pochettes, Philippe Robert tente de relier avec beaucoup de justesse sa musique au long héritage des musiques traditionnelles, folkloriques et populaires. On retrouve pêle-mêle sur cette frise chronologique les influences raga déconstruites par la contre-culture des années 60/70, l’Acid-Folk, l’aridité et la répétitivité de l’American Primitive Guitar, le free Folk et bien d’autres choses. Pourtant, il y a toujours quelque chose qui échappe à notre volonté de mettre cette musique en boîte, de compartimenter bien nettement les choses. Sur ce disque, le mouvement est fuyant et continu, les boucles se superposent, presque toujours en ascension, pour quelquefois nous prendre par surprise sur une dissonance ou une brisure rythmique. Les sonorités et tonalités sont très originales, jamais redondantes et nous font perdre peu à peu la conscience du dispositif de base. Elles s’habillent librement de cordes, de cuivres et de percussions alors qu’elles proviennent toutes d’un seul et même instrument. Le jeu des pédales d’effets est aussi important que le Shahi Baaja lui-même et subvertit aux impasses stylistiques auquel un instrument aussi archaïque pourrait fatalement se risquer. Ce que je veux surtout dire, c’est que cette musique est loin de regarder en arrière comme nous, chroniqueur·ses, avons la fâcheuse manie de le faire. Sur ce LP produit à cent petites copies, le regard est toujours tourné vers le haut et vers l’avant. Vers le soleil. Comme il commence à cailler, je vous le conseille pour vous réchauffer. [FS]
Essayons de rester objectif dans ces quelques lignes pour parler du troisième album en date du duo Nina Harker, avec qui je partage une belle intimité tant professionnelle qu’amicale. J’ose croire que vous saurez estimer ma bonne foi dans ce regard, malheureusement, dithyrambique. Car oui, il est difficile de rester insensible à l’édifice harkerien, qui depuis maintenant 8 ans, œuvre dans les chemins sinueux de l’inconnu musical et des figures fantomatiques d’un folklore bizarre, affranchi et libre de toutes les règles qu’on voudrait lui imposer. Ce disque, plus court et saccadé que les précédents, offre la sensation d’avoir atteint une crête, comme si on était arrivé devant une perspective qui serait constamment redéfinie et embellie. La musique de Nina Harker semble autre, dans le sens où rien de réellement comparable (à mon sens) ne peut lui être apposé. Ces collages sonores et ésotériques sont d’une sensibilité presque irréelle dans le marasme du monde qui les entoure. Ils offrent l’opportunité d’une respiration, le plaisir d’être le témoin auditif d’une musique inouïe, faisant s’associer le farfelu au chagrin, le curieux à la grisaille, pour sans doute aller essayer de toucher du doigt une réalité supérieure. Les nappes synthétiques s’entremêlent aux sons électroniques et acoustiques et viennent se coucher sur cet allemand qui semble si pur dans la voix d’Apolline. On n’est pas sur des tubes, mais je pourrais facilement y voir la radio de mon quotidien. Le disque est, par ailleurs, mis en lumière par un joli gang de labels œuvrant presque constamment sur le versant de la mélancolie de niche. Je ne saurais donc trop vous aviser d’y aller les yeux fermés, vous qui aimez naviguer sur les lignes obscures et déviantes, que l’hiver sait si bien ornementer. [NG]
Penny Carson Nichols – Trinidad Seed (Yoga Records)
Obsession totale pour ce petit morceau teaser de la prochaine sortie Yoga Records, label de Los Angeles toujours passionnant, spécialisé dans l’excavation de pépites private press. Cette fois, c’est une collection de dix chansons enregistrées par une dénommée Penny Carson Nichols (au désarmant look d’instit’ super sympa, si l’on en croit la photo de la pochette) à destination de son cercle d’ami·es en 1988. Mais l’année importe finalement assez peu tant ce qui nous est donné à entendre pour l’heure semble farouchement intemporel, évoquant indifféremment le folk teuton de Sibylle Baier ou les frêles et troublants esquifs de Maxine Funk. Le titre déjà en écoute, « Just This Time », s’est hissé sans que j’y prenne garde, en à peine quelques jours, au sommet de mon petit panthéon perso, et je vois mal ce qui pourrait l’en déloger d’ici la sortie du disque dans un gros mois. Quelques notes de guitare et cette voix sans fard, dont émane une mélancolie absolue mais aussi comme une sous-couche affranchie, pas dupe, presque malicieuse… Vivement la suite. [HL]
Csocsó – Deux jumelles mangeant leur chien (autoproduction)
Êtes vous prêt·es ? Vraiment prêt·es ? Pour la musique du futur présent de notre passé ? Ouais, moi non plus. Et pourtant elle arrive, et sans préavis. Daniel Dariel, remuant résident bruxellois à qui l’on a déjà du proposer, à plusieurs reprises et sans succès, de la ritaline, diversifie ses activités. Il y avait déjà Umarell & Zdaura, son duo avec Giulio Erasmus, Wash Club, son autre (excellent) duo avec Új Bála/Gábor Kovács, plus une myriade de projets momentanés ; et maintenant Csocsó (le baby-foot hongrois), étrange assortiment de textures synthétiques très très peaufinées et d’évènements anecdotiques, dont la cohésion devient évidente à mesure que l’écoute se déroule. Daniel est un batteur acharné (la fusion magnifiquement ratée entre Tony Williams et Yukihiro Takahashi) nous pouvons l’entendre sans peine : ça blipbloup et ça tape, ça grésille et ça swing aussi – ça tousse même, à un moment. L’oreille se perd dans des hyperboles fréquentielles mais se raccroche toujours in extremis à un truc qui vient chavirer le bassin (genre un kick). C’est de la musique de jeune déjà vieux ou inversement, je ne sais plus ; en tout cas, les 6 morceaux de Deux jumelles mangeant leur chien, tous enregistrés en un mois, ne sont pas du tout, mais alors pas du tout d’accord avec ce que signifie « maintenant » pour le commun des mortel·les.
Et en plus, bon plan de Noël oblige, c’est à prix libre sur bandcamp, ce qui est quand même superbe pour faire des cadeaux à l’arrache mais remplis d’amour ! [LP]
Mozart Estate – Come on Christmas (Cherry Red Records)
Quand l’incontournable rencontre l’incontournable ou quand le flamboyant Lawrence de Mozart Estate (et avant ça de Go-Kart Mozart, Felt ou Denim) se lance dans la chanson de Noël avec ses copain·e·s, ça donne un morceau pop farce et attrape.
Ça commence avec un son de synthé de générique de dessin animé, enfantin et léger, et puis ça part : « Come on Christmas / Christmas time is here ! » Aucun détour, on sait où on est.
Et ça continue avec une petite description d’un Noël britannique avec tous les incontournables, cadeaux au pied du sapin, les verres qui se lèvent et le grand-père qui s’étouffe et tout va bien…
On peut danser sur les « hey hey hey ! », être joyeux ou bien pleurer de ce tableau réaliste et burlesque et puis chanter aussi ce refrain avec les chœurs d’enfants à la fin. Une petite cloche de renne et puis s’en va.
Si vous cherchez un cadeau pour fondu·e·s de pop indé, Cherry Red Records a sorti un 45 tours avec Come on Christmas en face B et Vanilla Gorilla, morceau extrait du dernier album du groupe paru en janvier dernier : Pop-Up! Ker-Ching! And The Possibilities Of Modern Shopping (ce titre!). Et c’est joli et c’est bonbon. [AD]
Faune – Des fantômes (La Nòvia, Standard In-Fi, Animal Biscuit)
Fantômes est le second (double) album du duo formé par les géniaux Jacques Puech (surtout cabrette) et Guilhem Lacroux (guitare avant tout), deux musiciens-expérimentateurs des musiques traditionnelles d’une grande aire occitane (mais pas que, je fais dans le succint), gravitant fort autour de l’axe Standard In-Fi / La Nòvia. C’est une collection de douze prières destinées à des spectres incertains, chantées en français et en occitan, exécutées en direct et en acoustique « sauf quand cela posait un problème », à l’aide d’un instrumentarium très fourni, allant du fifre au baby-phone à piles, en passant par le banjo fretless. On y rencontre donc, comme prévu, un cortège fourni et hétérogène de bourdons, le chant mélismatique de Jacques qui donne des frissons et tire les larmes (« Lo dimergue a la vesprada », le shoegaze pastoral !), pas mal de trouvailles et de tentatives heureuses (« Quand je suis né », le pied qui prend de l’ampleur, le fifre qui rencontre les grelots, c’est l’ivresse), des trames rythmiques pleines de petits sons plus ou moins acousmatiques (je pense au petit dernier de monsieur Degrenier) et de pulsations géologiques.
C’est un disque emprunt d’une gravité gothique pas du tout feinte, où les morceaux s’enchainent et permettent, sous couvert d’une fausse austérité des moyens, à l’extase de pointer son tarin au détour d’un ostinato d’harmonium, de la résonance de cordes frottées, de la saturation d’une voix… Si c’est ça Noël, perso, ça me va totalement – toustes serré·es autour d’un feu, allégorique ou non, à l’écoute d’anciens chants aux origines troubles car mille fois médiatisés, chargés de douleur, d’amour et de la vie de tous les jours. [LP]
Memotone – Tollard (The Trilogy Tapes)
William Yates, monsieur Memotone, est extrêmement prolifique, et il peut s’avérer parfois compliqué de suivre sa piste et le fil de ses sorties. Il serait toutefois fort dommageable de passer à côté de ce très beau Tollard, son premier album pour The Trilogy Tapes sorti au début du mois. Un disque instrumental en forme de concrétion de toutes les marottes de son auteur (je vous sers un peu les clichés du genre pour aller vite mais sachez que l’ampleur de l’œuvre dépasse la somme de ses parties) : BO de film noir, jazz interlope, ambient brumeux, fourthworlderie vaporeuse, folk médiéval, tout y est. Parfois quasiment flippante, parfois profondément émouvante, entre gouffres vertigineux et aveuglantes percées de lumière, la musique de Yates est néanmoins constamment empreinte d’une forme de solennité rare et presque salutaire ces temps-ci. [HL]
Club Casualties – Bridge Underwater (auto production)
J’ai pu saisir au vol, in extremis, cet album de Club Casualties au sein des divers classements de fin d’année et il s’inscrit un peu comme le miracle de décembre, un cadeau imprévu mais illuminé sous un sapin dont les épines commence déjà à faner. Pas une nouveauté à proprement parlé, l’album étant sorti en octobre dernier (ça va trop vite), il semble tout de même nécessaire de l’évoquer tant ce disque présentent l’opportunité de disloquer une nouvelle fois les genres et sub-genres et de s’en amuser, ce qui se figure comme une habitude, voire un automatisme chez les « jeunes » groupes « branchés ». Ici en l’occurrence, un drôle de patchwork s’offre à nous, entre happy hardcore, leftfield exacerbé, ultra-pop et indie gabber, l’étourdissement n’est pas loin mais pourtant, tout cela semble cohérent et surtout, extrêmement beau. Le duo est composé de Cooper Handy (aka LUCY) et Nick Atkinson (aka Ghost), des mecs dont la carrière m’échappe totalement mais dont la cohabitation d’idées s’avère prodigieuse. Des morceaux s’échappent dans des sphères totalement radio parfois, lorgnant vers la pop transcendantale (« Heaven Awaits »), d’autres offrent des espaces décomplexés et ultra dansant (« Fall of The Leaves »). L’album n’est finalement que ruptures et solidifications, empreint de break où ce qu’on nous avait promis devient autre chose, sur un court temps, les jeunes n’ayant plus le goût de la chanson de plus de trois minutes, c’est évident. Tout cela m’a ramené vers de nombreux collectifs / labels fonctionnant dans les mêmes mécanismes de la dance qui fout le cafard, genre Slagwerk, PLZ Make It Ruins ou Posh Isolation. Le groupe a aussi une belle affinité avec des gens comme Yawning Portal, dont le remix de Carly Rae Jepsen, « Cut To The Feeling », me hante encore à ce jour. Voici donc un disque résonnant en moi comme un bon classique de Noël à la télé, une défense immunitaire pour les fêtes, une armure indestructible pour le bourdon de la fin d’année. [NG]
Manon David Club – Wonder Jazz (Midnight Special Records)
Sept morceaux d’une femme à la voix cristalline aux confins de. Mais d’où ? Mais de quoi ? De quoi s’agit-il là ? C’est comme si on retournait le tricot de la variété française. Années d’avant avant. On reconnaît la musique mais elle se montre sous un jour différent, plus complexe, plus rugueux avec des fils qui pendent et on ne voit plus bien les dessins.
Aux premières notes du EP avec le morceau Extra Time, on pourrait croire que Glenn Medeiros a retrouvé Elsa pour nous refaire le roman d’amitié qui commence, mais très vite, on s’aperçoit qu’on est ailleurs, que tout se tisse à l’envers, que Manon David tente et maîtrise et retente, emprunte, invente.
« Comme on est seul, quand on se perd en mélancolie, pays maudit » chante t-elle dans Rockwood et c’est sûr que l’autrice-compositrice est bien seule dans son créneau assumé, il fallait oser. Sans cynisme aucun : mélange d’influences jazz, eighties et Véronique Sanson. Of course. C’est un trip. On le fait ou pas. Moi, j’y vais. Je vais me planquer sous le Tornado Shelter avec son break piano unbelievable. Je mets le Manteau de nuit et « j’échange pour des motifs en losange ». Je rends hommage à Rickie Lee, les yeux fermés. Et ça slap à tout-va sur la basse. Et hop le saxo de Maudeville passe crème avant de m’emporter dans je ne sais quel pays de Maude qui « a tout modélisé ». Parce que de femmes il est question bien sûr. Et je vous laisse découvrir seul.e.s la bien nommée Chanson de la fin, balade / mélopée. Après je vous jure, on veut encore tout ré-écouter. [AD]
Various Artists – XMAS ACID (self-released)
Si vous avez deux sous de jugeote, vous n’avez pas besoin de Musique Journal – et encore moins de moi – pour vous rappeler que l’acid house est la musique de toutes les musiques et probablement l’expression la plus pure et la plus noble du génie humain. C’est pourquoi avec elle, tous les outrages sont permis, rien ne l’atteint jamais vraiment : quelques Australiens déconneurs (parmi lesquels Tornado Wallace, à qui on doit cette année l’album d’a.s.o. dont Pam vous avez parlé ici-même – qui squatte allègrement tous les tops de fin d’année depuis – ou l’excellent Leo James) se sont donc sentis suffisamment libres pour lui injecter une bonne dose d’épais sirop d’esprit de Noël, pour un résultat totalement débilos et extrêmement réjouissant. Alors bien sûr, profitez-en tout de suite, ce genre de choses n’est pas destinée à être gravée dans le marbre de la postérité ; en revanche, de DJ Resting Grinch Face (« I hate Christmas, I hate it! ») à « 12 Days on Acid » qui mêle allègrement sample du « Yippee-Ki-Yay Motherfucker » de John McClane et chant de Noël un-papa-une maman, en passant par « Little Drummer Boy in Goa » des 303 Wise Men, ça pourrait sauver un réveillon un peu trop déprimax. Mention spéciale au track de DJ Bon-Bon. [HL]
Ntaba 2 London – Mood Pt.3 (KOKODO)
Pas grand chose à dire sur ce morceau/clip aussi court qu’addictif – et qui date de la fin de Septembre dernier : je sais on a fait mieux niveau nouveauté, mais c’est la fin de l’année, alors soyez indulgent, merde –, si ce n’est que c’est un cassage de la démarche en règle. Déjà la vidéo de danse trop soignée à Château Rouge met la pression : elle une œuvre chorégraphique à part entière, et on capte, un peu comme dans le coupé-décalé et toutes les musiques de danse en fait, que la nouveauté des mouv’ importent autant, voire plus, que celle du musical. Les synthés chatouillent le ventre (les stabs sont fous, y’a aussi une petite ligne de flûte MIDI un peu mélo trop bien trouvée) et la rythmique bien fournie, toute en roulements et breaks, est parfaite. J’adore aussi le déluge d’interjections malicieuses (« za-za-za ! », « hin, hin, hin, hin ») et d’expressions en lingala qui m’enjaillent alors que je n’y entrave vraiment pas grand chose ; il y a un feeling super moderne et en même temps bien à l’ancienne, un peu ndombolo, logobi je dirais aussi, voire soukous peut-être ? C’est super fonctionnel, taillé pour lâcher des gros enchainements de pas grave méchants (cf. la vidéo) mais aussi très soigné dans l’agencement des éléments et le mixage, un truc comme internet en lâche des cargos chaque semaine mais qui émerveille le millenial totalement dépassé que je suis. Bon sinon, difficile de savoir qui fait quoi dans l’histoire : l’instru est présentée comme étant « Elytes Solo » par Nganga Sandrine & Dj Merco, mais c’est Ntaba 2 London qui semble être au cœur du schmilblick, mais elle semble quand même plus danseuse que chanteuse. Mystère. Bref, un grand bravo aux ambianceureuses derrière tout ça, vous êtes des technicien·nes de la teuf, je suis monté en hélicoptère en moins 2 minutes et j’ai remis 4 fois la vidéo, peace ! [LP]
Vic Mars – The Beacons (Clay Pipe Music)
On ne sait pas grand-chose de Vic Mars à part qu’il est de Herefordshire, qu’il vit à Londres et qu’il a vécu au Japon pendant dix ans. Il fait de la musique aussi. Bien lui en a pris. Cet album instrumental, cette composition de moderne facture est une invitation au voyage dans les collines du Pays de Galles. Une fois n’est pas coutume mais voici ce que nous dit Wikipedia de la région des Brecon Beacons qui ont donné son titre au disque : « La majeure partie du parc national est une lande herbeuse nue pâturée par des poneys de montagne gallois et des moutons de montagne gallois, avec des plantations forestières dispersées et des pâturages dans les vallées. »
Eh ben franchement je ne savais pas, mais en écoutant cet album, je savais. Je les avais ces paysages par moment étrangement désertiques, un peu flippants. La force de l’évocation musicale, de la construction en étages d’instruments classiques avec parfois des relents folk, des montées plus synthétiques, énigmatiques. La lande ouais, un brin baroque parfois, quelque chose de Purcell en vrai. De Delia Derbyshire aussi quand ça part en Star Trek, et puis une batterie Pink Floydesque, enfin, du britannique, il faut bien le dire. De l’anglais aussi donc dans les titres « Sandstone and fern » ou « Grès et fougères », on sent l’humus et on se perd. Du gallois impossible pour les lieux dits : « Cwm Llwch » Une déambulation exotique à faire immobile devant le feu de cheminée, petit plaid, petit thé, petit luxe. La chance qu’on a. [AD]