Messe pour le non‑temps présent
Dans la grande tradition des crooners maladivement timides
Antoine Kharbachi revient aujourd’hui sur une réédition qui avait beaucoup fait parler d’elle en 2014, mais peut-être moins pour ce qu’on y entendait que pour le storytelling qui lui était associé. Il s’agit de L’amour du mystérieux Lewis, un magnifique disque de la fuite et de la disparition, tout en voix fluette, piano taciturne et synthés évaporés.


Danois, versatiles et rétromanes : retour sur la pop multi–niches de Oh No Ono
Dans une excursion périlleuse sur les rives de la pop post-moderne, Etienne Menu évoque l’indie des années 2000 et ses courants plus ou moins écoutables, pour nous entretenir d’une œuvre ambivalente, audacieuse à défaut d’être parfaite : Eggs, second et dernier album du groupe scandinave Oh No Ono.
Pétrisseur de funk, spectre en forteresse inusitée : Otto Willberg a plus d’une corde à sa basse
Polyvalent, fun et pas bégueule sur la tightness, ce bassiste-explorateur est aussi à l’aise dans les eaux troubles de la funk souple que dans celles de la Tamise entourant un vieux fort abandonné. Leçon d’élégance friponne en deux albums en apparence contrastés.
