Malgré les deux jeux de mots de son titre, cet article ne respire pas la joie, oh non. Loïc Ponceau conte aujourd’hui l’histoire d’une camarade tombée « au chant d’honneur » : Chantal Sitruk, choriste de session et chanteuse de disco volontairement maintenue dans l’ombre, dont l’œuvre est aussi courte et tragique que sa vie.
En synchronisation avec un numéro du zine Groupie qui leur est consacré, Musique Journal vous propose aujourd’hui d’écouter les chansons de Yannick et Brandon, duo réunionnais queer qui réussit le rare exploit de faire de la musique à la fois drôle et militante, fun et engagée.
Pour clôturer une semaine sous le signe de la musique qui balance grave, intéressons-nous ce dimanche, après James Brown, à Groovy, le pas de côté funky, spatial et régressif de Dan Burke, laborantin appliqué de l’expérimentation indus.
Sans être complètement méconnue, la chanson « There Was A Time » ne compte pas parmi les tubes certifiés de James Brown, et pourtant c’est l’une de nos préférées de l’inventeur du funk. On l’écoute aujourd’hui dans une dizaine de versions, certaines limite babos, d’autres raides comme du garage, et d’autres encore avec Prince et Michael Jackson qui font les beaux.
Pas impossible que les membres du nouveau groupe parlementaire RN puissent voter contre les consignes de leur parti s’ils entendaient du shatta avant de rentrer dans l’Assemblée. D’ici là, Philippe Llewellyn nous fait découvrir cette forme martiniquaise et minimaliste du dancehall, à travers deux de ses stars féminines, Maureen et Shannon. Métropolitains : le futur de la pop française est déjà ultra-marin.
Trois Guadeloupéennes buveuses de Hennessy, une ado eighties sur une instru baléarique, de la deep house chantée en français, et un tube oublié de Lord Kossity : Musique Journal vous a concocté un repas copieux à l’approche des fêtes.
Ce matin, nous sommes heureux de donner la parole à Benjamin Caschera, de la Souterraine. Il évoque un peu l’une des dernières sorties de son non-label (disons plateforme), mais nous raconte surtout sa rencontre salutaire avec la musique réunionnaise et en particulier avec le maloya à travers une compilation sortie chez Strut en 2017.