Heliophobia : Céline Gillain nous parle du soleil, du corps et de la solitude digitale dans un podcast exclusif

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Dans le cadre du programme que Les Siestes électroniques consacrent à la musique et au soin, nous avons demandé à Céline Gillain de nous proposer une création sonore. Elle a accepté et quelques semaines plus tard nous a envoyé un podcast expérimental qui s’appelle « Heliophobia », où elle évoque le confinement, qu’elle a passé chez elle à Bruxelles, alors qu’il faisait extrêmement beau dehors. Une météo inhabituelle outre-Quiévrain, qui a rendu le lockdown très étrange pour les Belges, et en particulier pour elle, puisqu’elle souffre de migraines ophtalmiques accentuées par la forte luminosité.

Son récit, lu en anglais, est ponctué de chansons et d’effets sonores. Au-delà de son expérience personnelle la musicienne (dont l’album Bad Woman est sorti fin 2018 chez DRAMA/Antinote) évoque le rapport parfois trouble que nous entretenons au soleil, à ses effets, sa présence ou son absence, notre besoin d’humidité, d’eau, de pluie. Elle s’intéresse à la place du corps dans tout ça, au végétal, au rôle mystérieux de la sensibilité, du moi et non-moi, cite des auteurs contemporains comme Monica Gagliano ou Franco « Bifo » Berardi.

C’est un objet très beau, très singulier, qui démarre comme un témoignage faussement banal et qui dérive vers une sorte de fiction théorique imprévisible. Céline a semble-t-il plongé dans son sujet sans forcément en distinguer le fond, et ça donne quelque chose qui nous plaît beaucoup, le genre de création qu’on aimerait entendre plus souvent, de la part de musiciens ou d’artistes en général. Merci beaucoup à Céline Gillain, et bonne écoute à vous tous, en espérant que cela vous parle autant qu’à nous.

Ce podcast fait partie du programme « musique et soin » initié par le festival Les Siestes Électroniques, développé dans le cadre de la plateforme Shape et rendu possible par l’aide de l’Union Européenne (programme Creative Europe).

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