En ce lendemain de Noël, Musique Journal vous offre un petit cadeau en bonus de nos tops 2024 : un récap très subjectif du rap français de l’année qui se termine, réalisé par Benjamin Leclerc.
Loïc Ponceau revient aujourd’hui sur le premier album de TH, sorti avant l’été mais toujours aussi exceptionnel dans le paysage du rap français.
Malgré les deux jeux de mots de son titre, cet article ne respire pas la joie, oh non. Loïc Ponceau conte aujourd’hui l’histoire d’une camarade tombée « au chant d’honneur » : Chantal Sitruk, choriste de session et chanteuse de disco volontairement maintenue dans l’ombre, dont l’œuvre est aussi courte et tragique que sa vie.
Loïc Ponceau tente en amateur l’exégèse de deux morceaux rap/r’n’b certifiés « love et sanglots » présents sur le premier album solo du rappeur Nessbeal, ponte originel de la rime tire-larme, avec Vitaa et Myma.
Pour clôturer une semaine sous le signe de la musique qui balance grave, intéressons-nous ce dimanche, après James Brown, à Groovy, le pas de côté funky, spatial et régressif de Dan Burke, laborantin appliqué de l’expérimentation indus.
Sans être complètement méconnue, la chanson « There Was A Time » ne compte pas parmi les tubes certifiés de James Brown, et pourtant c’est l’une de nos préférées de l’inventeur du funk. On l’écoute aujourd’hui dans une dizaine de versions, certaines limite babos, d’autres raides comme du garage, et d’autres encore avec Prince et Michael Jackson qui font les beaux.
Nous n’avons pas oublié le chanteur américain San Serac, partenaire de Para One le temps du projet Slice & Soda, et également auteur de disques solo dont l’un, Ice Age, défendait les valeurs d’une pop électronique funky mais étrangement froide.
Chef-d’œuvre du zouk-R&B, le morceau « Lé ou lov » du groupe Energy, mené par le grand Jean-Michel Rotin, s’inspirait d’un tube mineur de la chanteuse américaine Karyn White, produit par Babyface. On profite de l’occasion pour vous recommander au passage la dernière mixtape Digital Zandoli.
Ce producteur a connu la gloire grâce à « Get Down Saturday Night » d’Oliver Cheatham, tube funk que même le Français moyen connaît par cœur . Mais ses meilleurs morceaux ne sont pas forcément ceux qui l’ont propulsé en haut des charts. Maxime Jacob revient en quelques titres sur la carrière du trop méconnu McCord.
Le label londonien Apron est la centrifugeuse du funk électronique.