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Les disques de R&B se bonifient-ils avec le temps ? Vérifions ensemble la véracité de cette loi de la thermodynamique musicale en revenant à un article de 2019 signé Étienne « le petit prince du Quiet Storm » Menu consacré au Complex Simplicity de Teedra Moses, un album pas forcément spectaculaire en son temps, mais toujours aussi vibrant pour le cœur, bientôt vingt ans plus tard.

Antoine Kharbachi revient aujourd’hui sur le destin de Pharrell Williams au cours de cette décennie, qui a commencé pour lui par le leak d’une version live de son premier album solo, rejouée avec ?uestlove et James Poyser sous le nom des Yessirs.

Matt John faisait partie des centaines d’artisans quasi anonymes qui tout au long des années 2000 ont bâti la cathédrale berlinoise de la minimale. Mais comme les meilleurs artisans quasi anonymes, il a connu des périodes plus sombres, ses moments de déviance, et ce sont d’eux dont nous allons parler aujourd’hui.

Il n’a jamais été vraiment question de math-rock dans Musique Journal et c’est aujourd’hui Monplaisir qui va ouvrir ce bal pas facile à danser en nous parlant du premier et tournoyant album sans titre de Tera Melos, groupe majeur de cette scène, dont le line-up a beaucoup bougé depuis ses débuts en 2005.

Eric D. Clark est connu pour avoir été la voix irrésistible de « From: Disco To: Disco » des Allemands Whirlpool Productions. On sait moins qu’il a sorti deux albums solo, et encore moins que le second est un rare chef-d’œuvre de dance music d’auteur, inspirée et parfois délirante.

En ce vendredi, Musique Journal a décidé de crier son amour pour l’album Train of Thought de Terrence Dixon, génie méconnu de Detroit dont la pneumo-techno aux nuances futuristico-médiévales, voire « castle-punk », est un vrai miracle pour la musique électronique. 

Ce matin, un nouveau contributeur du nom de Guillaume Échelard nous parle de la jigg, un style et un mouvement né au début des années 2000 dans l’autre métropole de Louisiane, Baton Rouge, à travers le premier album du crew pionnier du genre, Da G.A.N.G. alias Da Jiggalaters.

Rééditée en juin, la collaboration pour le moins improbable entre Isabelle Huppert et Jean-Louis Murat a donné lieu à l’un des projets les plus troublants jamais sortis du mainstream français. Même s’il n’est – sans surprise – pas franchement mainstream.

Antoine Kharbachi nous parle ce matin de « Point » du Japonais Cornelius, album sorti en 2001, soit quatre ans après son chef-d’œuvre « Fantasma ». Notre nouveau contributeur se permet au passage une longue digression sur le genre musical tokyoïte auquel l’artiste était affilié : le Shibuya-kei.

Aujourd’hui, Pierre Arnoux nous raconte l’histoire de ce disque introuvable au sens figuré, voire « introuvé », passé par deux producteurs différents. Sa version officielle est un compromis frustrant, sa version officieuse un incroyable élan hélas inachevé. Entre les deux, on peut heureusement deviner les contours de ce que la chanteuse américaine et son producteur Jon Brion avaient en tête et dans le cœur.

En Éthiopie, les Amhara chrétiens orthodoxes se recueillent au son profond et grésillant du bagana.

À la découverte du seul et prodigieux album d’Owusu & Hannibal, dans l’espoir qu’un jour ils en fassent un deuxième.

Ce groupe de Miami pratiquait à la fin de sa carrière un free noise à grande vitesse et aux propriétés transcendantales.

Un public en transe, des Roots en feu et le « best rapper alive » en plein effet, pour le meilleur live de rap jamais sorti.