Etienne Menu
Le langoureux trio Acetone n’a pas connu le succès qu’il méritait de son vivant, et le label Light In The Attic a eu bien raison d’éditer une si belle anthologie de leurs travaux voici deux ans. Mais on vous en parle aussi voire surtout parce que c’est peut-être le disque le plus bienfaisant que vous trouverez à écouter en ces jours de hautes températures et d’aveuglante luminosité.
Aujourd’hui, après la dix-septième édition des Siestes électronique à Toulouse ce weekend, on vous propose d’explorer l’underground musical toulousain de la fin des années 70. Le studio Tangara, les labels Fléau et Révolum, Jean-Pierre Grasset ou Cyril Lefebvre : à cette époque la capitale occitane a donné naissance à une scène confidentielle mais inspirée et hétéroclite, qu’il faut vite découvrir ou re-découvrir.
Le nom de Milton Nascimento est aujourd’hui un peu oublié en dehors du Brésil, et de quelques amateurs de jazz-fusion dissident. Peut-être parce qu’il ne correspond pas à la vision occidentale du canon brésilien. On vous présente donc ce matin un album mineur de ce chanteur à la voix impudique et terrassante.
Dans le rap francophone, c’est rare qu’un premier album soit aussi ambitieux, inspiré et abouti que celui que le Suisse Makala et son producteur Varnish La Piscine sortent aujourd’hui. Peut-être parce que les deux artistes n’y essaient pas vraiment de faire du rap qui marche, et qu’ils se contentent juste d’être incroyables.
Pour démarrer cette semaine, nous avons choisi de parler du duo anglais Coloma, actif dans les années 2000, et plus précisément de leur dernier album « Love’s Recurring Dream ». Un disque dépouillé, mais seulement vu de loin, un peu comme une expo d’art contemporain, et qui au fil des passages imprègne nos esprits de sa pop jadis synthétique.