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Antoine Kharbachi revient aujourd’hui sur une réédition qui avait beaucoup fait parler d’elle en 2014, mais peut-être moins pour ce qu’on y entendait que pour le storytelling qui lui était associé. Il s’agit de L’amour du mystérieux Lewis, un magnifique disque de la fuite et de la disparition, tout en voix fluette, piano taciturne et synthés évaporés.

Ce matin, Musique Journal a le bonheur d’ouvrir son CMS à Mathias Kulpinski, qui nous parle d’un des moments les plus déconneurs de l’histoire de la musique dodécaphonique : c’est l’album Rotas Tenet de Sven-Eric Johanson.

Aujourd’hui, Musique Journal vous parle d’un album discutable, non parce qu’il est scandaleux ou raté, mais parce qu’il joue la carte du conformisme musical le plus extrême : il s’agit de It’s Better To Travel des Anglais de Swing Out Sister. Un disque pionnier de la pop jazzy, riche en synthés MIDI et en envolées soul, qui dans les années 80 a dû animer plus d’une soirée en agence de pub, mais qui pourtant résonne d’une profonde mélancolie du présent.

Retour sur les premières années françaises, inquiétantes et synthétiques, du compositeur de bandes originales Gabriel Yared, avant ses succès commerciaux, et surtout avant le tout-numérique et le néo-classicisme.

Aujourd’hui Musique Journal a la joie d’accueillir Marc-Aurèle Baly, de Noisey. Il nous parle des Normil Hawaiians, groupe post-punk anglais oublié même des connaisseurs jusqu’à ce qu’il soit réédité par le label Upset the Rhythm. Marc-Aurèle, c’est à toi, nous t’écoutons.

Le guitariste au brushing le plus éblouissant de toute la scène jazz a signé en 1982 avec son groupe un album que FIP aurait pu passer en boucle 24/24, personne n’aurait été se plaindre. En tout cas c’est le disque que nous avons choisi pour ouvrir cette deuxième saison de Musique Journal, avec un nouveau site ! Très bonne rentrée à tous.

Aujourd’hui, Sarah Mandois nous parle d’un groupe de filles des années 80 qui s’appelait Fuzzbox. Comme leur nom l’indique, ces quatre Anglaises faisaient pas mal le buzz avec la fuzz, mais préfiguraient aussi le mouvement riot grrrl qui exploserait la décennie suivante en Grande-Bretagne et aux États-Unis.

Nous sommes mercredi matin et Musique Journal se concentre sur l’album live d’un groupe anglais oublié de la seconde moitié des années 80 (une fois n’est pas coutume) : les Woodentops. Entre garage sans guitares, blues-rock électronique et esprit pré-rave, cette formation londonienne avait visé juste, mais peut-être un peu trop tôt.

Aujourd’hui, Maxime Jacob nous parle d’un classique ignoré de la house de Chicago, de l’obscure histoire de son auteur Joe Lewis, et du révisionnisme bisounours qui caractérise certains fans de dance music originelle.

Pour démarrer la semaine, un énorme classique du R&B eighties que vous ne connaissez peut-être pas, signé par la chanteuse de Detroit Anita Baker.

Ce matin, découverte ou redécouverte d’un incomparable barde hippie qui arpentait la France corrompue des années 80.

Squeeze, formation en soi déjà un peu oubliée par l’histoire, a sorti en 1985 un album lui-même déclassé dans sa discographie – un fabuleux écart, avide de groove et de spectacle, à la surproduction luxuriante.

Collaborateur de Laurie Anderson, David Byrne ou Arthur Russell, le percussionniste David Van Tieghem a sorti deux albums solo que je suis visiblement le seul à trouver superbes.

Le premier album de ce groupe de l’Arizona réconciliait psychédélisme écumant et hardcore nihiliste.

On oublie peut-être un peu vite qu’à la fin de sa carrière, cette performeuse punk afrophile s’est enfin découverte chanteuse.

Pour démarrer Musique Journal, un chef-d’œuvre instrumental trop méconnu, enregistré par deux hommes de l’ombre du rock new-yorkais.