Dans une excursion périlleuse sur les rives de la pop post-moderne, Etienne Menu évoque l’indie des années 2000 et ses courants plus ou moins écoutables, pour nous entretenir d’une œuvre ambivalente, audacieuse à défaut d’être parfaite : Eggs, second et dernier album du groupe scandinave Oh No Ono.
Pour clôturer une semaine sous le signe de la musique qui balance grave, intéressons-nous ce dimanche, après James Brown, à Groovy, le pas de côté funky, spatial et régressif de Dan Burke, laborantin appliqué de l’expérimentation indus.
La musicienne rouennaise Marie-Ange Cousin a sorti en 1980 un merveilleux premier album qui parle de grossesse, d’enfantement, d’allaitement et d’amour du nourrisson sur fond de jazz-prog basse-fidélité, tantôt virevoltant tantôt moite. Un disque qui plonge dans les profondeurs de la maternité, ça nous change du dad-rock !
Nous revoici enfin après plusieurs semaines de silence ! La vérité, vous nous avez manqué.e.s. Pour redémarrer, nous vous proposons un long texte personnel et un peu épique de Flo Spector. Une ode aux disquaires poussiéreux et aux bacs à soldes d’ici et d’ailleurs, aux pulsations de l’inconscient, et surtout à l’underground virtuose et perché des seventies françaises, où Flo Spector nous raconte comment il a suivi son destin de chineur de disques sans assistance digitale.
Pour nous parler de la troupe sensuelle, virtuose et psychédélique de l’Uruguayen Nico Selves, Pierre-Arthur Michau enfile sa plus belle tenue d’explorateur mental de contrées musicales (presque) inexplorées.
World-metal béarnais, blackgaze, résurgences thrash ou Oi!, et même quelques riffs sous dubstep : la France du metal est toujours bien portante grâce à Dirge, Fléau, Grorr, Nature Morte, Intraveineuse et Violence.
Luc Marianni et Jacques Jeangérard, les soldats inconnus de l’ambient germanophile des années 70.