On visite aujourd’hui l’ATOMA de Bruxelles, usine désaffectée longtemps squattée, entre autres, par Célia Jankowski dont on écoute aujourd’hui le projet Fontis, une initiative solo où elle improvise sur un instrument conçu pour elle par le luthier Léo Maurel : un violon à roue.
On se transporte à Buenos Aires au milieu des nineties où Mathias Kulpinski a déniché les deux formidables premiers albums d’un duo technopop visionnaire et drogué, nommé Estupendo.
Le Britannique Andy Shafte et feue la Française Pascale Hospital formaient un duo oublié des années trip-hop en France : Âme Strong. Leur unique album, un peu boudé à sa sortie en 1996, mérite aujourd’hui d’être réécouté et apprécié pour la façon tragique et quasi psychédélique qu’il avait de raconter les affres de la passion, dans un cadre chic et jazzy qui ne s’y prêtait pas forcément.
Loïc Ponceau revient sur un phénomène vécu dans sa prime jeunesse, à une distance raisonnable : le logobi « new generation », cette danse made in Champigny via Abidjan qui, sur les cendres encore chaudes de la tecktonik, a fait joyeusement s’agiter les Afrodescendant·es du Val-de-Marne.
Quatuor berlinois formé au tournant du millénaire, Armchair Traveller explorait l’idée de voyage immobile en mêlant no-wave acoustique et Fourth World agoraphobe. Mathias Kulpinski s’intéresse à leur démarche en évoquant au passage Marcel Mauss et les vidéos YouTube de trajets virtuels en flixbus.
Genre musical allemand peu goûté des esthètes, le schlager plaît néanmoins à certains aventuriers du Grand Est, tel Sepi de Télédétente 666, qui sous le nom de Tobi Wolf propose un album déclinant la variété teutonne à la façon d’un crooner post-punk chantant dans un squatt vide.
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