Alors qu’il gagnait la gare de Lyon aux aurores à bord d’un Uber, Loïc Ponceau a entendu sortir de la radio du véhicule une voix masculine pas tout à fait chantée, ni tout à fait parlée, dont il a demandé la provenance au chauffeur. C’était celle du prédicateur musulman Samoukadé, dont on écoute et regarde aujourd’hui un prêche à Mankono, ville de sa région de Worodougou en Côte d’Ivoire.
Émilie Maksaymous lit et écoute « Fragments du discours amoureux », Audre Lorde, et des textes d’Oum Kalthoum, Sherine, Amr Diab, Sarah Maison ou Theodora – et ainsi se sent beaucoup moins seule à éprouver la passion dans tout ce qu’elle a de prétendument « trop ».
Mathias Kulpinski nous raconte la vie et l’œuvre, l’une comme l’autre sous effets, du Texan Esteban Jordan. Parfois décrit comme le Jimi Hendrix de l’accordéon, ce musicien aussi fameux que malheureux a surtout été le chantre d’une musique tex-mex allant se mêler à la soul ou à la disco.
Il y a maintenant vingt ans, bien avant « Annette », Marion Cotillard s’était déjà faite chanteuse lyrique pour jouer Jeanne d’Arc sur scène, sur un texte de Paul Claudel et une partition d’Arthur Honegger. Laura Courty revient sur la seule représentation visible en ligne de cet oratorio, captée en 2012 à Barcelone.
Loïc Ponceau se rappelle ce jour où, en écoutant ANOHNI sur la sono audiophile (et longtemps dénigrée) de son père, il a rencontré la « question du genre » et commencé à comprendre ce que queer signifiait.
Pierre France remonte le fil de reels Instagram hopecore pour tomber sur « Dramamine », tube instrumental du guitariste américain Flawed Mangoes. Il en profite pour évoquer Mk.gee, autre grand déjoueur de la guitare contemporaine.
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