Il y a cinq années de cela, notre cher Étienne plongeait pour un disque d’ethnomusicologie en forme d’aperçu de la musique populaire et essentiellement féminine de deux communautés nomades évoluant au Sahara nigérien. Souvenirs, souvenirs.
Pour la fin de semaine, place à la jeunesse ! Loïc Ponceau s’enthousiasme aujourd’hui pour les balles afropop haute-vélocité (et beaucoup trop chargées en sucre pour son métabolisme) de Merveille et d’Highlyy, deux chanteuses estampillées TikTok qui excellent dans l’hybridité langagière et une certaine ergonomie frondeuse du verbe – à la congolaise, quoi !
Cette semaine se clôture donc sur le continent américain, mais l’ambiance change du tout au tout ! Direction l’Amazonie brésilienne et les fascinants rituels Asurini et Arara, enregistrés par l’ethnomusicologue Jean-Pierre Estival. Des sonorités abruptes qui amenèrent notre cher Etienne Menu a formulé, en 2019, cet énoncé sans appel : « les Instants Chavirés n’ont plus qu’à se délocaliser au Moyen Xingu ».
Loïc Ponceau découvre un disque estival mais quasi pas référencé, signé d’un duo cap-verdien basé au Portugal. Il fait remonter au passage ses souvenirs d’une jeunesse passée dans une aire incontestablement lusophone du Val-de-Marne.
Loïc Ponceau se rappelle sa première rencontre adolescente avec le gwoka en Guadeloupe, et remonte le fil que peu à peu ces danses, ces chants et ces percussions ont fait résonner en lui. Jusqu’à lui faire découvrir une personnalité majeure et aujourd’hui défunte de cette musique : le chanteur Napo Magloire.
C’est le retour de notre ICONIQUE rubrique « À la rencontre de divers aspects de la musique contemporaine ayant en commun leur illustration sur support discographique » ! Vous trouverez de tout, ici : des synthés époque Blackwell, du rap mélo nineties, du jazz chic et complexe, de la guitare qui grince et l’original tropical gangster en roue libre.
Benjamin Leclerc aka Belec nous apprend aujourd’hui que depuis plusieurs années, la jeunesse tahitienne danse au son du Deck, un genre musical né d’une hybridation inattendue du moombahton, croisée aux traditions polynésiennes comme à des influences makina, brostep et antillaises. Nouvelle preuve que l’avant-garde de la dance music française se situe outre-mer.
En synchronisation avec un numéro du zine Groupie qui leur est consacré, Musique Journal vous propose aujourd’hui d’écouter les chansons de Yannick et Brandon, duo réunionnais queer qui réussit le rare exploit de faire de la musique à la fois drôle et militante, fun et engagée.
Loïc Ponceau met aujourd’hui en lumière la pratique de l’ethnomusicologue Jean-Michel Beaudet, grâce à des enregistrements miraculeusement retrouvés du carnaval de Cayenne remontant à 1977. Et en profite au passage pour rendre un hommage littéralement vibrant à son mentor et à sa discipline.
Le spleen contemporain est en état de grâce en ce moment dans l’audiosphère : en témoignent les dernières sorties de labels spécialisés en déprime noble comme Plaque, Mammas Mysteriska Jukebox, Latency ou Low Company.
Il fait chaud, il fait froid, Covido reviendra, reviendra pas, vacances ou salariat ? Pas besoin de choisir tout de suite : ce samedi, petite playlist tout terrain spéciale « été et fin du monde » – qui marche aussi la semaine, d’ailleurs.
Pas impossible que les membres du nouveau groupe parlementaire RN puissent voter contre les consignes de leur parti s’ils entendaient du shatta avant de rentrer dans l’Assemblée. D’ici là, Philippe Llewellyn nous fait découvrir cette forme martiniquaise et minimaliste du dancehall, à travers deux de ses stars féminines, Maureen et Shannon. Métropolitains : le futur de la pop française est déjà ultra-marin.
Trois Guadeloupéennes buveuses de Hennessy, une ado eighties sur une instru baléarique, de la deep house chantée en français, et un tube oublié de Lord Kossity : Musique Journal vous a concocté un repas copieux à l’approche des fêtes.
Perreo porto-ricain, collage breton, jungle R&B anglo-japonaise, house de Washington D.C., soul du Maryland via la Virginie : la deuxième vague des tubes de l’été 2021 nous fait voir du pays.
Fairuz, Patrice Rushen, la méconnue Peggy Jones, guitariste aux côtés de Bo Diddley, et la productrice électronique Stéphanie, basée en Haute Corse : deux redécouvertes et deux découvertes aujourd’hui dans notre célèbre « rubrique en vrac ».
Jwles, Equiknoxx, Sweepsculp, Mike Paradinas, et trois Marseillais qui mettent des faux Daft Punk en survêt de l’OM dans leur clip : chez Musique Journal, c’est ça les tubes de l’été qu’on veut !
Quatrième volet de notre rubrique « À la rencontre de divers aspects de la musique contemporaine », avec aujourd’hui un assortiment audacieux pour profiter d’un weekend bien parti pour être boring.
Trois joyaux de notre pop de la fin des années 90, aux origines respectivement corse, antillaise et kabyle.
Kilbourne sur Casual Gabberz, I:Cube sur Versatile et Byron The Aquarius sur Apron : trois grisantes nouveautés conçues par des interfaces humains/automates.
Quelques titres à écouter quand il fait très très chaud dans la ville.
Le producteur de Prefab Sprout en solo, un tube pop-funk estival et anglais, de l’avant-garde’n’B du millenium, et un double souvenir indie rock de 1993 : c’est le sommaire de ce deuxième épisode de nos recommandations en vrac.
Chef-d’œuvre du zouk-R&B, le morceau « Lé ou lov » du groupe Energy, mené par le grand Jean-Michel Rotin, s’inspirait d’un tube mineur de la chanteuse américaine Karyn White, produit par Babyface. On profite de l’occasion pour vous recommander au passage la dernière mixtape Digital Zandoli.
Musique Journal lance une nouvelle rubrique qui passe en revue des morceaux trouvés çà et là, anciens ou nouveaux, singuliers, poignants, ou parfois juste bien tombés.
Si personne n’est obligé d’adhérer à 100% au rap francophone, il faut quand même reconnaître que depuis quelques années le genre a vraiment la grosse forme. La preuve en cinq morceaux récents, de styles variés mais de qualité uniformément impressionnante.
Ce matin, nous sommes heureux de donner la parole à Benjamin Caschera, de la Souterraine. Il évoque un peu l’une des dernières sorties de son non-label (disons plateforme), mais nous raconte surtout sa rencontre salutaire avec la musique réunionnaise et en particulier avec le maloya à travers une compilation sortie chez Strut en 2017.
On prend des vacances ! Voici tout de même cinq disques pour bien passer l’été.
Ce prodige du dancehall martiniquais nous a quittés en 2017, mais il n’est pas trop tard pour découvrir sa musique.